L'attaquant de Clermont Shamar Nicholson (26 ans, 11 matchs et 1 but en L1 cette saison), arrivé en prêt avec option d'achat cet été en provenance du Spartak Moscou, a eu le malheur de perdre son père, assassiné en 2015. Dans une interview accordée à So Foot, le Jamaïcain a expliqué avoir pensé à le venger.
"Quand il a été tué, je ne pensais qu’à me venger. La violence montait en moi, je traînais avec les mauvaises personnes. Je pensais à faire de mauvaises choses, à tuer des gens. Mais ma famille était là , elle ne m’a pas laissé m’enfoncer dans cet engrenage. Ils m’ont parlé, m’ont dit : 'Là , il y a deux issues. Soit tu meurs, soit tu vas en prison. Tu ne peux pas vivre comme ça.' Je voyais que mes proches étaient tristes à cause de moi, je causais beaucoup de stress à ma mère. Je me suis dit : 'Non, ce n’est pas pour moi, je ne peux pas continuer comme ça.' J’ai surmonté ça grâce à leur amour", a révélé le buteur clermontois.
Effectivement, la recrue auvergnate s'est remise sur le droit chemin. "J’aurais pu me procurer une arme, c’est plus facile que ce que vous pensez. Les gens spéculaient, ils parlaient de moi en disant : 'C’est sûr, il va se venger et va devenir quelqu’un de mauvais.' Mais j’ai pris la bonne route, celle de poursuivre mon rêve de devenir footballeur", a terminé Nicholson.