Ciblé par les autorités britanniques, en raison du début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine, le propriétaire de Chelsea, Roman Abramovitch, a officiellement placé le club en vente mercredi (voir la brève d'hier à 19h54). Un séisme auquel l’entraîneur des Blues, Thomas Tuchel, n’était certainement pas préparé.
"C’est une nouvelle importante et c’est un peu trop tôt pour en parler, car je ne peux penser qu’à Chelsea avec Roman Abramovitch, a concédé le technicien allemand en conférence de presse. Donc c’est très difficile pour moi. Je n’ai pas encore compris que cela va s’arrêter. C’est un énorme changement. Je ne pense pas avoir besoin d’en parler, je n’en sais pas autant que vous le pensez peut-être. Je ne suis ni le PDG du club, ni membre du conseil d’administration. Je suis certain que le club nous parlera, à nous et aux joueurs".
"Je ne suis pas tellement inquiet, je me sens toujours privilégié et bien placé. Et puis, je ne suis pas franchement une personne qui s’inquiète des choses qu’elle ne peut pas influencer. Ce sera un grand changement, mais je n’ai jamais peur du changement et je vais me concentrer sur les choses que je peux influencer", a ajouté Tuchel.