le 11/07/2010 Ã 23h08
CdM : Pays-Bas 0-1 Espagne (ap)
Les Pays-Bas et l'Espagne s'affrontaient dimanche soir au Soccer City Stadium de Johannesburg, pour le titre de champion du monde ! L'Espagne a dû passer par la prolongation avant de s'imposer (0-1) sur un but d'Iniesta. Les deux formations étaient au complet, les onze sans surprise pour cette 19e finale mondiale. Dès les premières secondes, la Roja s'est emparée du ballon pour imprimer son rythme. Les occasions n'ont pas tardé, mais Ramos butait par deux fois sur Stekelenburg (5e, 11e). S'en est suivi un deuxième quart d'heure d'intimidation, plus crispé et haché par les fautes, avec notamment deux gestes immondes, un tacle décollé par derrière de Van Bommel sur Iniesta (22e) et un coup de karaté de De Jong, crampon sur le plexus solaire de Xabi Alonso (29e). Deux coups violents qui méritaient le carton rouge. Les Pays-Bas qui restaient sur 14 victoires d'affilée ont sorti la caisse à outils et un gros pressing pour empêcher les Espagnols de développer leur jeu de passes courtes. Après la pause, l'Oranje mécanique ne baissait pas son agressivité. L'air de Johannesburg sentait le souffre. Heitinga séchait Villa, Ramos bousculait Heitinga dans la surface... L'arbitre ne maitrisait plus rien et la rencontre menaçait de partir en vrille. Puis Robben a eu la première balle de match, la meilleure occasion depuis une heure. Servi sur un plateau en profondeur par Sneijder, le Néerlandais fixait Casillas mais son tir était dévié par le pied du gardien qui avait plongé du mauvais côté (62e). Enorme coup de chaleur pour la Roja qui ripostait par Villa, contré par Heitinga (70e). Puis Ramos a eu à son tour la balle de match, mais sa tête, seul face au but, ne trouvait pas le cadre (77e). La partie menaçait de basculer d'un côté comme de l'autre. Sur un long ballon, Robben prenait de vitesse Puyol et se faisait littéralement ceinturer par l'Espagnol à l'entrée de la surface avant de buter sur Casillas. L'exclusion de Puyol eut été logique, mais M. Webb n'était décidément pas dans un bon soir (83e). Durant la prolongation, Fabregas fraichement entré sur la pelouse, a tiré son équipe vers le but, mais toujours sans réussite. La Roja a eu plusieurs occasions de conclure et sentait pointer le vent du boulet… Mais Iniesta délivrait toute l'Espagne. Parfaitement servi par Fabregas à droite de la surface, le meneur de poche a eu tout le temps de contrôler avant de fusiller Stekelenburg d'une frappe croisée du droit (116e, 0-1).
(Par Nicolas Lagavardan)