Parfaitement contenu en première période, le Brésil a fini par rouler sur la Serbie (2-0), ce jeudi, pour sa première dans la Coupe du monde au Qatar. Intenable en seconde période, la Seleção a parfaitement lancé son tournoi en envoyant un message très sérieux à la concurrence.
Dans le stade qui accueillera la finale, à Lusail, les Brésiliens mettaient rapidement le pied sur le ballon. Avec son quatuor offensif, la Seleção lançait des raids dans les couloirs pour tenter d’étirer un bloc serbe bien en place. Pas vraiment paniqués, les partenaires de Tadic se montraient peu dangereux mais parvenaient à progresser assez facilement dans le camp adverse grâce à leur très belle technique et leur occupation intelligente du terrain.
Au fil des minutes, le Brésil resserrait un peu plus l’étreinte et se mettait à allumer la mèche, souvent de loin. Casemiro et Raphinha chauffaient tour à tour les gants de V. Milinkovic-Savic, impérial sur sa ligne et auteur d’une sortie très autoritaire dans les pieds de Vinicius Jr. Et Neymar, dans tout ça ? Le Parisien se montrait remuant et volontaire. Mais il était systématiquement stoppé par deux ou trois joueurs pour l’empêcher de faire la différence.
Au retour des vestiaires, les quintuples champions du monde passaient la deuxième et exerçaient une pression encore plus intense. Si les attaquants peinaient à trouver l’ouverture, Alex Sandro, lui, percutait le poteau sur sa lourde frappe. Une chaude alerte avant la sanction. Après une belle percée de Neymar, Richarlison, inexistant jusqu’ici, surgissait pour libérer les siens après une frappe de Vinicius Jr repoussée par le portier serbe (1-0, 62e).
Libérés, délivrés, les Auriverde étaient plus à l’aise malgré la pression serbe. Et ils se mettaient définitivement à l’abri sur un nouveau but, cette fois-ci exceptionnel, de Richarlison, qui plaçait une reprise de volée acrobatique au point de penalty (2-0, 73e). Si la sortie de Neymar, visiblement blessé, gâchait la fête, Casemiro touchait lui la barre sur une frappe lointaine. Un Brésil en mode diesel mais un Brésil déjà bien lancé dans cette compétition.