La Confédération internationale des syndicats n'a pas été convaincue par les affirmations des autorités qataries qui ont assuré ne pas avoir recours à l'esclavagisme ni au travail forcé sur les chantiers de la Coupe du monde 2014.
"La frénésie des constructions en vue de la Coupe du monde de football risque de coûter la vie à au moins 4 000 travailleurs au cours des sept prochaines années si des dispositions ne sont pas prises pour garantir des droits aux travailleurs migrants", a réaffirmé la secrétaire générale de la CIS Mme Burrow dans un communiqué.
Un dossier a été déposé auprès de l'Organisation Internationale du Travail afin d'empêcher le travail forcé, a ajouté Burrow qui regrette qu'aucune mesure n'ait été prise jusqu'à présent par la FIFA ni par les autorités du Qatar.