La justice a la rencontre entre Caen et Nîmes (1-1) disputée le 13 mai dernier dans le viseur. Un match qui avait d'abord été donné perdu aux Nîmois, ceux-ci n'ayant pu se rendre à Caen en raison du brouillard le 14 mars, puis finalement donné à rejouer deux mois plus tard. Un résultat nul qui pourrait avoir été arrangé. L'entraîneur du Stade Malherbe Patrice Garande a d'ailleurs été entendu à la PJ de Caen ce mardi et son président Jean-François Fortin a lui été placé en garde à vue. Trop, c'est trop pour Xavier Gravelaine qui charge à son tour le Nîmes Olympique.
"Ce qui me met la haine, c'est que notre club est sali par une affaire avec laquelle il n'a rien à voir. On veut désamorcer ce coup de poing dans la figure que la ville et le club viennent de prendre. J'espère qu'on va récupérer notre président rapidement. C'est très désagréable parce que c'est quelqu'un de bien. Certains clubs font des communiqués. Nous, on vient face à vous pour expliquer qu'on est victime, a indiqué le directeur sportif caennais en conférence de presse ce mardi. Le problème, ce n'est pas le foot, c'est le Nîmes Olympique qui a des soucis depuis quelques mois. Le foot n'est pas plus sale que plein d'autres parties de la société. Quand tout sera évaporé, je prendrai le temps de répondre à toutes les personnes qui ont commenté sur le club."