En infériorité numérique durant plus d'une heure, Lens a tout de même pris le dessus sur le Panathinaikos (2-1), ce jeudi, lors du barrage aller de la Ligue Conférence. Une victoire logique qui met le club artésien en bonne position avant la manche retour prévue dans une semaine à Athènes.
Une grosse ambiance, une pelouse parfaite, des conditions climatiques idéales : tout était rassemblé pour assister à un grand match. Et les Lensois se mettaient rapidement sur les bons rails grâce à Frankowski, à la finition après une merveilleuse ouverture de Sotoca (1-0, 4e). Une entame rêvée pour les Sang-et-Or, nettement au-dessus et proches de faire le break par Saïd, Machado et Diouf. Un enthousiasme douché après seulement 20 minutes. Déjà averti, Medina écopait d'un carton rouge direct pour une semelle sur le mollet de Bakasetas.
A dix contre onze, les choses se corsaient logiquement pour les Lensois. Quelques secondes après la sortie de l'Argentin, Djuricic n'était pas loin d'égaliser sur une tête repoussée par Samba. L'entrée de Khusanov pour compenser la sortie de Medina apportait de la stabilité et de la sérénité. Assez pour repartir de l'avant et aller chercher le break par Saïd, qui ajustait Dragowski en deux temps après un joli centre de Thomasson (2-0, 34e). Du jeu, de l'envie, de la solidarité, rien ne pouvait toucher la bande à Will Still sur cette première période.
Pour refroidir l'ambiance, Ioannidis se portait volontaire. Discret lors du premier acte, le capitaine du Pana réduisait l'écart au score après un incroyable festival entre cinq joueurs pour aller punir Samba (2-1, 53e). Un slalom extraordinaire et assurément un des buts de ce début de saison. Sous pression, Lens était pourtant à deux doigts de remettre un coup de massue sur les têtes grecques mais Dragowski réalisait une parade miraculeuse pour empêcher Danso de marquer un troisième but sur son coup de casque à bout portant.
En dépit des vents contraires, les locaux ne lâchaient rien et faisaient tout pour repousser leurs adversaires. Les défenseurs, à l'image de Danso, donnaient tout pour repousser les offensives du club d'Athènes, désordonnées mais de plus en plus régulières. Les supporters du Stade Bollaert étaient d'ailleurs tout heureux de voir l'arbitre revenir sur sa décision d'accorder un penalty au Pana après une main collée au corps de Khusanov. Une victoire méritée qu'il faudra confirmer dans une semaine pour jouer la phase finale de la Ligue Conférence.