Malgré une grosse domination, l’Olympique de Marseille a été frustré dans les dernières minutes par le Lokomotiv Moscou (1-1) ce jeudi lors de la première journée de la phase de groupes de la Ligue Europa.
Dès les premières minutes, les Marseillais prenaient le contrôle des débats avec un pressing intense et une vraie maîtrise du ballon. Totalement asphyxiés, les Russes subissaient les vagues olympiennes mais parvenaient tout de même à limiter les dégâts en ne concédant aucune occasion franche sur le premier quart d’heure. Peu à peu, la domination de l’OM devenait cependant stérile avec un manque d’impact dans la zone de vérité à l’image d’un Harit pas assez présent dans la surface adverse.
Avec de bonnes combinaisons, les Phocéens se procuraient enfin une occasion avec une frappe de Guendouzi bien détournée Guilherme. Et pourtant, contre le cours du jeu, Marseille se faisait une énorme frayeur avec une frappe lointaine de Smolov qui terminait sur le poteau de Lopez ! Un temps refroidis par cette alerte, les hommes de Sampaoli repartaient vers l’avant jusqu’à la pause, mais Guilherme se montrait attentif sur une tête de Saliba.
Au retour des vestiaires, les Marseillais revenaient avec les mêmes intentions en exerçant une pression toujours aussi forte sur la cage adverse. Puis le match connaissait un véritable tournant avec un penalty obtenu par Ãœnder, qui provoquait au passage l’expulsion de Tiknizyan, averti d’un second carton jaune ! Sans trembler, Ãœnder transformait sa tentative d’une frappe puissante au centre (0-1, 58e).
En supériorité numérique, l’OM gérait logiquement le jeu avec de longues phases de possession pour faire courir les Russes. Sans forcer, les Olympiens calmaient le rythme et étouffaient la moindre tentative adverse avec une aisance technique de grande qualité pour faire tourner le ballon. Et pourtant, dans les ultimes minutes, Rongier perdait un duel devant sa surface et Anjorin punissait Marseille avec une frappe enroulée pour égaliser (1-1, 88e). Dans les dernières secondes, l’OM poussait, mais Magkeev sauvait les siens sur sa ligne sur une frappe d’Henrique. Quel gâchis !