Au lendemain des incidents importants qui ont précédé la rencontre entre l'Olympique Lyonnais et Besiktas (2-1) lors du quart de finale aller de la Ligue Europa, la tension ne faiblit pas. Alors que le gouvernement turc accuse l'OL d'avoir laissé faire ses "hooligans" (voir brève de 11h28), le club rhodanien a riposté.
"On doit aussi tirer les conséquences de ce qui s’est passé. La communauté turque s’est mobilisée avec des achats effectués à Lyon, en France. Les erreurs commises ? C’est d’avoir respecté la loi... Ça veut dire que la prochaine fois, il faudra peut être assumer du "refus de vente", a confié le directeur général adjoint en charge du juridique à l'OL, Vincent Ponsot, en conférence de presse. De nombreux hooligans avaient des billets dans le parcage visiteurs, donc mis en vente par le Besiktas. Après, la police a eu des difficultés à appréhender certains de ces hooligans au regard de leur violence et leur déplacement ultra rapide. Les équipes d’organisation ont dû faire face à des violences dures à l’entrée."
A six jours de la manche retour, l'UEFA va avoir du pain sur la planche pour régler cette situation très tendue.