Après le match de Ligue 2 entre Nancy et Le Mans (2-1) le week-end dernier, la rencontre de la 3e journée de Ligue 1 opposant Brest à Reims (1-0) a été perturbée par des chants homophobes samedi. L’interruption à la 53e minute n’a duré que quelques secondes, le temps pour le speaker de lancer un avertissement aux supporters. Une démarche inutile selon le Brestois Mathias Autret (28 ans, 3 matchs et 1 but en L1 cette saison).
"Je ne suis pas convaincu que ce soit la bonne solution, a réagi le milieu offensif au micro de RMC. Ils font comme ils veulent. S'ils veulent arrêter le match pour ça, ils vont arrêter des matchs tous les week-ends. On va empêcher des gens de chanter ? C'est impossible. Après, s'ils veulent arrêter le match, très bien. Ils ont peut-être raison de le faire, je n'en sais rien. Mais je ne suis pas convaincu que ça marche."
"Ils vont chanter autre chose, mais si ça les embête, ils vont continuer. Si c'est au Vélodrome, je ne suis pas sûr qu'ils puissent arrêter le match, parce qu'ils vont prendre un malin plaisir à continuer. (…) On ne changera pas les stades comme ça", a prévenu l’ancien Lensois, déjà agacé par ces nouvelles mesures.