le 18/02/2020 à 14h38

Brest : le club ne comprend pas les arbitres

Adoptée par le football pour régler les problèmes d'arbitrage, l'assistance vidéo n'a pas fait disparaître les polémiques. Loin de là... Si la VAR permet de corriger des erreurs, c'est à souligner, c'est davantage son utilisation qui fait débat, puisque différentes interprétations de la part des arbitres sont observées pour des situations similaires. A Brest, on s'interroge après les décisions arbitrales face à Rennes (0-0) et Saint-Etienne (3-2).

"En l'espace d'une semaine, nous avons ainsi vécu tout et son contraire, deux situations identiques, deux justifications du corps arbitral différentes s'appuyant sur le même article de règlement et une conclusion qui s'impose : le Stade Brestois est à chaque fois pénalisé. A Rennes, lors de la 24e journée, notre équipe subit deux mains rennaises dans sa surface, aucune ne donne lieu à une sanction et nous nous plions à ça. Quelques jours plus tard, notre défenseur Brendan Chardonnet tacle dans la surface et voit le ballon percuter sa cuisse puis sa main. Après un coup de sifflet et trois minutes de VAR (!), le penalty est bien validé pour les mêmes raisons qui avaient servi à justifier un 'non-lieu' à Rennes", s'agace le directeur sportif Grégory Lorenzi.

"Quand je vais demander calmement des explications à l'arbitre principal Monsieur Wattellier après notre victoire contre Saint-Étienne, mettant en avant la différence d'interprétation d'une semaine sur l'autre, il me répond avec aplomb : 'Je ne peux pas en parler, je n'étais pas à Rennes'. Il n'avait pas tort sur ce dernier point. Mais après vérification, il était bien désigné comme arbitre vidéo sur cette rencontre et s'était montré plutôt discret pour aider Monsieur Buquet qui sifflait au Roazhon Park. Nous ne voulons pas y voir de la mauvaise foi mais aidez-nous un peu pour ça", conclut le dirigeant breton.
(Par Romain Rigaux)
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