Mécontent de voir le FC Nantes, un concurrent pour le maintien en Ligue 1, accrocher une équipe de Toulouse (0-0) diminuée dimanche, Eric Roy a regretté que la LFP organise la journée contre l’homophobie en fin de saison (voir la brève d'hier à 21h09). Ses propos n’ont pas plu à tout le monde. D’où la mise au point de l’entraîneur de Brest sur ses mots "mal compris voire déformés".
"Comme l’ensemble du Stade Brestois, je condamne toute forme de discrimination, a écrit le technicien sur Instagram. (…) C’est le placement de cette journée au cœur de notre course pour le maintien qui faisait l’objet de mes propos. J’ai bien compris que cette date était liée à la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie programmée le 17 mai prochain mais je regrette qu’elle vienne gêner l’équité sportive dans notre fin de saison délicate avec, malheureusement, la défection de joueurs au sein des équipes du championnat."
"Je suis donc sincèrement désolé si mes propos ont pu être mal interprétés. Je tenais à affirmer à travers ces quelques mots mon refus de l’intolérance qui est contraire à mes valeurs et celle du club", a-t-il conclu.