La décision du parquet de Barcelone de remettre provisoirement en liberté Daniel Alves, reconnu coupable de viol et condamné à quatre ans et demi de prison le 22 février dernier, à condition de payer une caution d'un million d'euros et de remettre ses passeports brésilien et espagnol, n'a pas fait que des heureux. Alors que l'avocate de la victime a évoqué un "scandale" (voir la brève d'hier à 15h42), le président du Brésil, Lula, n'a pas hésité à charger l'ancien latéral droit.
"L'argent que possède Daniel Alves, l'argent que quelqu'un pourrait lui prêter, ne peut pas racheter l'offense d'un homme envers une femme qu'il a violée", a lancé le chef d'État brésilien lors d'un dîner fêtant les 44 ans du Parti des Travailleurs (PT), mercredi soir à Brasilia. De son côté, le père de Neymar a assuré qu'il ne comptait pas payer cette caution (voir la brève de 18h39).