Une équipe nationale moins dominante, un championnat local sur le déclin, mais surtout une pénurie d’icônes à l’échelle internationale... Le Brésil ne traverse certainement pas sa meilleure période en matière de football. Et ce n’est pas le fils de Pelé, Edinho, qui dira le contraire.
"S'il (Pelé) avait été là cette année, il aurait été très triste. Nous connaissons un déclin. (...) Nous avons encore de grands joueurs, mais avant nous avions plus de joueurs de haut niveau qu'aujourd'hui. Cette crise n'est pas apparue du jour au lendemain, ce sont des problèmes importants et complexes", a regretté le fils de la légende brésilienne auprès de l’AFP, alors que le président de la Fédération Ednaldo Rodrigues a notamment été destitué début décembre sur fond de scandale.
Et forcément, la descente aux enfers de Santos - le club de cœur de Pelé -, relégué pour la première fois en 111 ans d’existence, contribue à cette déception. "Malheureusement, cela n'est pas une surprise. N'importe qui accompagnant la vie quotidienne du club pouvait anticiper un tel scénario, qui a fini par se concrétiser", a ajouté un Edinho dépité.