Quelques heures après avoir nourri la polémique (voir ici), avec une sortie honteusement raciste sur son attaquant Mario Balotelli (29 ans, 7 matchs et 2 buts en Serie A cette saison), le président de Brescia Massimo Cellino a rajouté de l’huile sur le feu, en détournant la question. Plutôt que de s’excuser, le dirigeant pointe maintenant l’implication de son joueur phare…
"La sortie a été instrumentalisée, se dédouane Cellino sur la chaîne transalpine Teletutto. J'ai simplement essayé de minimiser son cas. Je fais des blagues à tous les joueurs. Si je pouvais revenir en arrière, je demanderais à Balotelli s'il est vraiment convaincu de venir à Brescia. Le choix était plus risqué que prévu. De son côté comme du nôtre."
Puis, il ajoute : "Balotelli est plus fragile que nous ne le pensions. Il a sous-estimé l'engagement qui aurait dû être le sien parce qu'il n'a pas l'habitude de se battre pour le maintien. Je ne jette pas l'éponge et je ne renvoie personne, mais pour ceux qui le souhaitent, la porte est ouverte." Un comportement détestable en tout point, malheureusement devenu courant de l'autre côté des Alpes...