Revenu à Bordeaux en début de mois, Ricardo a hérité du titre de manager général des Girondins et pas de celui d’entraîneur, bien qu’il occupe cette fonction dans les faits. En effet, le Brésilien ne dispose pas des diplômes requis et il n’a pas pu bénéficier d’une équivalence. Une aberration pour le consultant de Canal+, Pierre Ménès.
"C’est surtout complètement con cette décision. Déjà , ça ne vient pas de l’Unecatef. Ça vient de la Fédé qui a supprimé depuis deux saisons le principe des prête-noms parce qu’il y avait trop d’abus. Mais on parle quand même d’un mec qui a entraîné Bordeaux, Monaco et le PSG. On ne peut pas lui faire une équivalence ? On ne peut pas lui faire un truc ? C’est tellement faux-cul…, a déploré le chroniqueur ce dimanche sur le plateau du Canal Football Club. Il faut juste une dérogation. L’année dernière, Ranieri avait dépassé la limite d’âge et il avait eu une dérogation. On en fait une à Ricardo et voilà ."
Sauf que les instances n’ont pas l’intention de transiger sur ce point et Ricardo est donc resté en retrait sur le banc ce dimanche contre Nîmes (3-3) pendant qu’Eric Bedouet, l’entraîneur "officiel", se chargeait de transmettre les consignes aux joueurs le long de la ligne de touche.