Dans l'oeil du cyclone suite à la rétrogradation administrative de Bordeaux en National 1, Gérard Lopez tente tant bien que mal de sauver la face. Le propriétaire des Girondins affirme qu'il a tout fait, et fait tout, pour permettre au club aquitain de ne pas creuser définitivement sa tombe.
"Je comprends que des gens ne soient pas contents ou heureux et qu'ils me détestent. Effectivement, j'applique un modèle qui, peut-être, ne plaît pas. C'est une famille qui vit son deuxième plan social en deux ou quatre ans. Je peux comprendre qu'ils soient tristes, qu'ils en veulent à la gestion, à moi. C'est un club qui vivait largement au-dessus de ses moyens. Un plan social, c'est hyper douloureux pour le club. Mais même comme ça, on va encore se retrouver avec un budget trois fois ou deux fois et demi plus élevé que celui de Toulouse", a précisé le patron du FCGB pour RMC.
"J'ai fait bloquer 24 millions d'euros au lieu des 10 prévus au départ. Ils sont mis sous séquestre à la main du club. Si le club reste en Ligue 2, l'argent lui revient. En ce qui concerne la dette, celle-ci est précisément réduite de 40 millions d'euros. On a trouvé un accord avec les prêteurs", a rajouté Lopez.