Envoyés en National 1 par la DNCG, les Girondins de Bordeaux pourraient même tomber un ou deux échelons plus bas après avoir abandonné leur statut professionnel, suite à l'annulation du projet de rachat pat le groupe Fenway Sports. Une résignation que le maire Pierre Hurmic ne comprend pas. L'édile en veut au propriétaire du FCGB, Gérard Lopez.
"Les choix de gestion hasardeux ont amené en trois saisons notre club qui évoluait dans l'élite de la L1 au niveau amateur. Le président, encore en exercice, sacrifie ce qui fait l'essence même du FCGB, et son meilleur ancrage local. En précipitant la chute du club, cette décision laisse dans le désarroi salariés, joueurs, jeunes en formation, et tant de supporters fidèles", a critiqué l'élu écologiste auprès du journal L'Equipe.
Hurmic ajoute : "Des multiples contacts que j'ai depuis plusieurs jours me confirment que d'autres options étaient et seraient encore possibles pour sauver le club. Elles doivent pouvoir être présentées au Tribunal de commerce puis aux instances de régulation du football français. Si la gouvernance actuelle n'a plus le ressort, les moyens, l'envie de défendre avec énergie la survie de notre club centenaire, patrimoine commun de notre territoire, alors, elle doit en tirer toutes les conséquences."