Jeudi, le propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, a poussé un coup de gueule devant le maintien probable du 16e de finale de Coupe de France contre Brest dimanche (13h45), alors que le club au scapulaire compte 21 cas de coronavirus dans son effectif (voir la brève d'hier à 17h33). Sur les ondes de la radio RMC, le patron des Aquitains en a ensuite remis une couche.
"Il doit y avoir une certaine équité. On ne joue pas un double de tennis avec un joueur d’un côté et deux de l’autre. Ça n’a pas trop de sens d’avoir une compétition faussée. (…) On maintient une discussion avec la FFF. Un tournoi tronqué n’a pas la même valeur. Le règlement qui existe a été mis en place à un moment où il n’y avait pas 200 000 cas positifs en France. (…) On dit simplement que la coupe est faussée. Nous on veut jouer le coup à fond, cette compétition est prestigieuse. À cause du Covid-19, on n’aura pas notre chance de défendre nos intérêts. Je trouve ça un peu dommage. On essaie de faire changer ça", a déploré l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois.
"Que ce soit nous ou Brest, on ne joue pas de Coupe d’Europe donc on n’est pas tenus par un calendrier particulièrement chargé en dehors de la Ligue 1. (…) On veut jouer à fond cette compétition, on n’ira pas faire le ridicule à Brest. On ne va pas mettre un gardien en attaque. On ne peut pas faire ça", a ajouté Lopez.