Réintégré en Ligue 2 mais contraint de composer avec une masse salariale encadrée, Bordeaux ne peut pas enregistrer ses recrues à l’heure actuelle. Dans ce contexte, le club aquitain a demandé à certains joueurs de l’effectif de baisser leur salaire pour remédier à ce problème. Mais les méthodes employées ne sont pas du goût de l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP), qui a lourdement chargé le président des Girondins, Gérard Lopez.
"Passons sur les manœuvres d'intimidation classique surtout quand elles peuvent, comme ici, servir la science : prouver que les footballeurs ne sont pas solubles sous de hautes températures en faisant s'entraîner à 15 heures, en pleine canicule, les joueurs mis à l'écart. Et comme si ce traitement de faveur ne suffisait pas, voilà qu'on leur demande désormais - il fallait oser... - d'accepter une baisse de salaire à hauteur de 20 %, une 'offre' que le club bordelais a formulé également auprès de certains de leurs coéquipiers...", a dénoncé le syndicat ce mardi dans un communiqué.
"Et, comme c'est trop souvent le cas, il s'agit désormais de déplacer les responsabilités vers les joueurs. Car au-delà de la pression exercée en interne, la médiatisation des mesures prônées par le club n'a qu'un but et témoigne de la volonté de Gérard Lopez de faire porter par les joueurs, qui refuseraient de baisser leur salaire, les raisons d'un éventuel naufrage", a taclé l’UNFP. Chaud devant !