Déjà en grande difficulté sur le plan sportif, Bordeaux a vu sa situation empirer avec l’abandon de son actionnaire King Street. Autant dire que le fonds d’investissement n’est pas épargné par les critiques chez les Girondins. Mais de son côté, Benoît Costil (33 ans, 34 matchs en L1 cette saison) tente de comprendre la décision des Américains.
"Je ne connais pas ces gens, je ne les ai jamais vus, je ne leur ai jamais parlé, a réagi le gardien bordelais après la défaite à Lorient (4-1) dimanche. Je pense qu’ils en avaient plein le cul et qu’ils sont partis. Après, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants."
Entre une équipe mal classée, des tensions avec les supporters et surtout d’énormes pertes financières, King Street a fini par craquer.