Élu président de l'Argentine, le 19 novembre, Javier Milei est un fervent supporter de Boca Juniors. Alors que le chef d'État, ultralibéral, est favorable à la privatisation des clubs, les supporters de l'écurie de Buenos Aires l'ont accueilli avec sifflets et des insultes lors de son passage à la Bombonera à l'occasion des élections du nouveau président du CABJ, Juan Roman Riquelme. Un épisode sur lequel le principal intéressé est revenu non sans une pointe d'amertume.
"Je savais qu’ils allaient m’insulter. Je savais évidemment que monsieur Riquelme et ses voyous allaient m’insulter, mais je n’avais aucune raison de me laisser intimider par un groupe de marginaux", a glissé l'homme classé à l'extrême-droite de l'échiquier politique en Argentine pour l’émission La noche de Mirtha Legrand.
Ce dernier a admis qu'il aurait préféré voir Martin Palermo de retour aux affaires plutôt que l'ex-meneur de jeu du FC Barcelone. "Je suis supporter de Boca et fan de Palermo. Comment ne pas voter pour la liste qui me dit qu’elle ramènera Palermo à Boca ?", a rajouté Milei.