Sur fond de frictions entre les cadres et de résultats décevants, la Belgique n’a pas franchement bien démarré sa Coupe du monde 2022 au Qatar. Et s’il avait reconnu "certaines tensions" dans son groupe dimanche après la défaite contre le Maroc (0-2), le sélectionneur des Diables Rouges Roberto Martinez a cette fois désigné un responsable à ce climat délétère : la presse locale.
"Quand on voit la tempête à l’extérieur, on réalise que nous écoutions peut-être trop les bruits de couloir avant la compétition. Et maintenant, nous avons certains médias en Belgique qui sont tout à fait heureux de sauter sur les 'fake news'. C’est assez étonnant. (...) Cela montre qu’il y a peut-être plus de désir de trouver des nouvelles négatives autour de cette équipe que de vraiment la soutenir et d’apprécier le talent de la meilleure génération que le football belge n'a jamais eue", a déploré l'Espagnol en conférence de presse, alors que les Belges joueront leur qualification pour les 8es de finale contre la Croatie ce jeudi.