Comme nous vous l’indiquions ce vendredi (voir brève 9h16), le milieu de terrain de Nantes Valentin Rongier (22 ans, 20 matchs et 1 but en L1 cette saison) a accusé Bastia d’avoir mis le feu aux poudres lors de la rencontre entre les deux clubs (2-2) mercredi en Ligue 1. Une version démentie par le directeur des services généraux du Sporting Anthony Agostini, qui pointe lui du doigt le coach des Canaris Sergio Conceiçao.
"La manière dont Rongier présente les choses n’est pas du tout ce qui s’est passé. Il y avait tellement de désolation dans le stade, les gens étaient plus abattus qu’autre chose, qu’il n’y avait aucun risque de débordements. Ce qui a mis le feu aux poudres, c’est le comportement de l’entraîneur nantais Sergio Conceiçao, qui lui a complètement pété les plombs, a confié le Corse dans des propos relayés par RMC. Mais je pense que ce n’est pas la première fois depuis le début de saison. Il s’en est pris à la fois au ramasseur de balles, mais aussi à une partie du public qui était situé derrière son banc."
"Personne n’a été menacé de mort, il n’y a pas eu de coups échangés. Un entraîneur de football est un éducateur, quelqu’un en charge de ses joueurs, de son vestiaire, il doit prôner l’exemple. Si notre président avait un message à lui faire passer, il ne m’appartient pas à moi de juger", a rajouté Agostini.