Auteur du coup de tête sur le milieu du Paris Saint-Germain Thiago Motta, l'attaquant de Bastia Brandao (34 ans, 2 matchs en Ligue 1 cette saison) a été écarté de l'entraînement ce lundi. Mais son président Pierre-Marie Géronomi rétorque que le Bastiais n'est pas le seul coupable.
"On condamne fermement ce geste. Mais si un joueur, si un homme a ce type de réaction, c'est qu'il s'est passé quelque chose. On parle de la violence physique, mais rarement de la violence verbale. On ne peut pas tolérer des insultes à tout-va, certains mots font autant de mal que des coups", a-t-il plaidé sur RMC, visant le joueur italo-brésilien du PSG. "Cela fait des années qu'on s'acharne sur Brandao en France, c'est à la limite du harcèlement moral."
Le président du club corse a par ailleurs indirectement condamné l'intervention du secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard, qui appelait ce lundi à condamner le Brésilien (cf. brève de 13h00). "On entend des hommes politiques s'exprimer, sans tenir compte de l'indépendance de la justice", a-t-il asséné.