En sortant vainqueur de sa double confrontation contre l’AS Saint-Etienne (1-1, 1-1, 4-5 tab) lors des barrages pour une place en Ligue 1, l'AJ Auxerre a renvoyé les Verts à l'échelon inférieur. Une nouvelle difficile à digérer pour les fans stéphanois qui ont laissé exprimer leur colère et provoqué le "chaos" en envahissant le terrain de Geoffroy-Guichard au coup de sifflet final (voir la brève d'hier à 21h55). L’entraîneur auxerrois Jean-Marc Furlan reconnaît avoir eu peur.
"Après le match, j'ai flippé. J'ai pris je ne sais pas combien de bombes lacrymogènes, comme mes joueurs. Je ne faisais que pleurer. On est tous rentrés rapidement, on avait peur qu'il en manque un ou deux dans le vestiaire donc on a compté tout le monde", a expliqué le technicien girondin en conférence de presse.
"Quelque part, j’ai envie de te dire que ça n’existe que chez nous. Parce qu’il y a des pays qui ont complètement éteint tout ça. Des pays où ça a été dramatique, comme l’Angleterre mais après, ils ont éteint tout ça. C’est vrai que depuis plusieurs mois, plusieurs années, il y a des violences dans nos stades, sans qu’on puisse les réfréner ou les boucler. C’est un peu triste", a ajouté Furlan.