Après son départ avorté l’été dernier, l’attaquant Antoine Griezmann (28 ans, 36 matchs et 15 buts en Liga cette saison) a annoncé mardi qu’il quittera cette fois l’Atletico Madrid en fin de saison (voir la brève d'hier à 22h18). Alors que les Colchoneros avaient fait un gros effort en doublant son salaire (20 millions d’euros par an actuellement) pour le prolonger il y a un an, la légende du club, Kiko Narvaez, a du mal à digérer le choix du Français, et surtout la façon dont il a annoncé son départ, sur la forme.
"On ne peut rien lui reprocher sur le plan sportif, les efforts pour l’équipe. Sur le plan sentimental, c’est autre chose. Quand un club fait un tel effort pour toi... L’Atletico méritait davantage qu’une vidéo tournée à la va-vite dans son salon", a taclé l’ancien attaquant au micro de la Cadena SER, tout en reconnaissant que le club possède aussi sa part de responsabilité.
"Mais tout a commencé lorsque l’Atletico a accepté que sa clause passe à 120 M€ à partir du 1er juillet. Vu l’effort consenti par l’Atletico pour le conserver, pour moi, Griezmann aurait dû signer une clause de 500 M€. S’il n’avait pas voulu signer une telle clause, en tant que président de l’Atletico, j’aurais convoqué une conférence de presse pour dire : 'on lui a offert les clés du Wanda, l’arrivée de Lemar, le brassard de capitaine, un salaire de 20 M€ et tout ce qu’il veut, c’est baisser sa clause ! C’est impossible parce que sinon des équipes nous le piqueront l’été prochain.' Mais c’est trop tard." Tout est dit…