Persuadé que le FC Barcelone s’est entendu avec Antoine Griezmann (28 ans) avant le 1er juillet, date à laquelle sa clause libératoire est passée de 200 à 120 M€, l’Atletico Madrid a publié un communiqué pour annoncer son intention de poursuivre le club catalan (voir la brève d'hier à 16h21). Et à en croire le président Enrique Cerezo, les Colchoneros peuvent prouver l’irrégularité.
"Si le club a rédigé ce communiqué, c'est parce que nous avons des preuves, a confié le dirigeant sur la radio RAC1. Nous devons les étudier, et si nous pouvons vraiment le prouver, nous exigerons la somme que nous considérons juste." Pour rappel, le Barça a payé 120 M€ pour arracher l’attaquant français à l’Atletico, qui réclame 80 M€ de plus.
Au-delà des méthodes du champion d’Espagne, Cerezo regrette également le silence de son ancien buteur. "Je suis déçu de l'attitude du joueur, il voulait partir et il nous l'a dit à la dernière minute, a regretté le président, sans critiquer ses qualités footballistiques. Le Barça a réalisé un bon recrutement. Nous ne voulions pas qu'il parte mais il a pris cette décision, nous verrons si c'est la bonne."
Sans Griezmann, le club madrilène aura du mal à rivaliser avec les Blaugrana en Liga.