Complètement dépassé, Saint-Étienne a pris une leçon de football à Nice (8-0), vendredi en Ligue 1. Une terrible défaite qui désespère Jean-Michel Larqué.
"Je suis stupéfait aujourd’hui par les désirs des supporters de dire qu’il faut vendre les clubs. Mais regardez ce que sont devenus les clubs historiques vendus à des fonds d’investissement ou des financiers comme Sochaux et Bordeaux... On a craint le pire pour l’OL. Je pense que les gens ont des rêves, mais quand on a une équipe de Ligue 2 qui est montée avec un soupçon de réussite et que la cellule de recrutement qui avait montré ses limites l’an passé continue à œuvrer...", a d'abord soufflé l'ancienne gloire des Verts pour RMC.
"Je m’intéresse au football depuis longtemps. Sur les recrues de cet été, je ne connais que Yunis Abdelhamid, un préretraité qui était aux abonnés absents hier. Il ne lui manquait qu’un képi et un bâton pour faire la circulation et dire aux attaquants : 'Le but c’est par là .' Il ne se passe rien. Le président est absent 30 jours sur 31. Ça ne peut pas marcher. J’ai honte. J’ose espérer que les joueurs, le staff et les dirigeants ont aussi honte, je n’en suis pas sûr. On ne me parle que de ça. Je baisse la tête, j’ai honte, ce n’est pas admissible. Avec le budget du club, ce n’est pas possible", a ruminé le consultant.