Déçu de voir la Ligue 1 rester à l'arrêt alors que les grands championnats européens vont tous reprendre, le co-président de l'AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo, refuse toutefois de donner raison à son homologue lyonnais, Jean-Michel Aulas, fervent partisan de la reprise de la saison. Le Stéphanois a assimilé le combat du Gone à une bataille pour la défense de ses intérêts personnels.
"Mais son combat n'a rien à voir avec ça. Son combat concerne les positions au classement, a taclé le président du syndicat Première Ligue pour Eurosport. Il faut m'expliquer une chose : quelle est notre légitimité à se battre contre des décisions gouvernementales ? A part s'agiter dans les médias, exposer des choses qui sont parfois justes mais le fond du problème reste le même : on a en face de nous une décision du gouvernement contre laquelle on ne peut rien faire."
Caïazzo insiste : la situation actuelle est exclusivement à imputer au gouvernement selon lui. "C'est une position gouvernementale, pas un choix des clubs français. (…) A l'époque, nous pensions que tous les championnats allaient suivre mais en voyant que tout reprend, j'avoue que les clubs français l'ont de plus en plus mauvaise", a conclu le dirigeant, membre du conseil d'administration de la LFP. Une manière de se laver les mains...