Comme prévu, l'entraîneur d'Arsenal, Arsène Wenger, a été ciblé par une partie de ses supporters samedi contre Norwich (1-0). A la 12e minute de jeu (en référence aux douze ans écoulés depuis le dernier titre de champion d'Angleterre), les protestataires ont notamment brandi des panneaux réclamant "l'heure du changement". Invité à commenter ce vent de contestation, le Français, soutenu par une autre frange du public, a cherché à dédramatiser la situation.
"C'était une atmosphère assez étrange mais on doit faire avec. Au final, il y en a certains qui ont protesté, oui, mais la grande majorité ne l'a pas fait. Je pense que c'est plus du dépit amoureux qu'un vrai mécontentement, a même lâché l'Alsacien à l'issue de la rencontre. Cette saison, on espérait remporter le championnat. Cela n'est pas arrivé et c'est pour ça que les gens sont frustrés. Je partage cette frustration."
Sous contrat jusqu'en juin 2017, Wenger n'est a priori pas menacé.