Pour la première fois de l’histoire, la finale de la Copa Libertadores opposera les deux géants argentins River Plate et Boca Juniors. Avant la manche aller, programmée samedi, la tension monte à Buenos Aires. La preuve, même le président de la République argentine, Mauricio Macri, a mis son grain de sel. Ancien patron de Boca Juniors (1995-2007), le politicien a dérapé en n’hésitant pas à qualifier le coach de River, Marcelo Gallardo, de "gros cul" !
Une attitude moins responsable que celle des présidents des deux clubs, Rodolfo D’Onofrio (River) et Daniel Angelici (Boca), qui ont appelé au calme en déclarant dans un communiqué commun : "Nous appelons les sympathisants, supporteurs, et socios à vivre cette fête populaire, nous sommes rivaux, pas ennemis".