Pour son entrée en lice dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l'Algérie a obtenu un succès étriqué contre la Somalie (3-1), ce jeudi. A l'issue de la partie, le sélectionneur Djamel Belmadi s'est une nouvelle fois montré très tendu suite à la sonnerie d'un téléphone en conférence de presse.
"Après cinq ans et demi, c'est un sacré échec quand même. Je parle du téléphone. Je ne cesserai de le répéter. Ne pensez pas que vous allez m'avoir à l'usure. Viendra le jour où j'arrêterai (les conférences de presse, ndlr). C'est fatigant. Si c'est ce que vous voulez, tant mieux, il n'y a pas de souci. Ce n'est pas une obligation de venir ici pour moi, je peux envoyer quelqu'un d'autre. On a beau vous prévenir et vous parler, la situation reste la même. Vous aimez cela", a pesté le manager algérien.
"Il n'y a quasiment aucune conférence de presse qui se fait sans interruption téléphonique. Tous ceux qui sont intéressés par l'équipe nationale aimeraient bien avoir, pour une fois, une conférence de presse sans entendre de bruits de téléphone. C'est gênant. 10, 15, 20 minutes. Celui qui ne peut pas, il sort, il ne vient pas, a rajouté Belmadi, qui s'est encore plaint du mauvais état de la pelouse à Alger. La qualité du terrain est catastrophique. Il faut se mettre à la place des joueurs. Il faut aller sur la pelouse. Je suis fatigué. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles, comment on peut le faire sur ce terrain ?"