Les arbitres sont souvent pointés du doigt mais il est rare qu'ils soient accusés par les deux équipes d'un même match. Stéphane Lannoy en a fait l'expérience dimanche soir, après le nul entre Ajaccio et Lyon (1-1). Alors que les Rhodaniens se sont plaints de l'exclusion de Yoann Gourcuff et du penalty accordé à leur adversaire, l'entraîneur corse Olivier Pantaloni a lui aussi fustigé le corps arbitral.
"La faute sur Kinkela en fin de match me paraissait évidente mais, sur le coup, je n'ai rien dit, ni au quatrième arbitre, ni à l'arbitre assistant. J'ai attendu de voir les images pour aller voir M. Lannoy et lui donner mon sentiment. Cette situation peut nous coûter très cher", a-t-il râlé. "J'ai le sentiment que les arbitres assistants et le quatrième arbitre ne servent pas à grand chose s'ils ne sont pas capables, à un moment donné, de contredire les décisions de l'arbitre central", a ajouté Pantaloni.
18e de Ligue 1, Ajaccio jouera sa survie dimanche à Toulouse, lors de la dernière journée.