Aminata Diallo a été placée en détention provisoire ce vendredi dans le cadre de l’enquête sur l’agression de son ex-coéquipière au Paris Saint-Germain, Kheira Hamraoui. Comme le préconisait le Parquet de Verseilles "sur la base d’indices graves et concordants" (voir la brève d'hier à 20h59). Quels sont ces indices ? Au lendemain de la mise en examen de la milieu de terrain, L’Équipe a fait des révélations sur son implication présumée.
Après la première garde à vue de Diallo en novembre 2021, les enquêteurs auraient retrouvé des recherches très compromettantes sur son ordinateur : "cocktail de médicaments dangereux" ou encore "comment casser une rotule", cette dernière requête ayant été effectuée… la veille de l’agression d’Hamraoui à coups de barres de fer. Et ce n’est pas tout. Mercredi et jeudi, quatre suspects ont été interpellés en banlieue parisienne, et ils ont tous mis en cause Diallo comme étant la "commanditaire des violences" !
Déjà connus des services de police, les quatre jeunes hommes ont déclaré avoir été "missionnés" par un intermédiaire en lien avec Diallo pour empêcher Hamraoui de "disputer le prochain match avec son club". Toujours selon L’Équipe, "plusieurs centaines d’euros" ont été promises à ces derniers, mais seuls deux d’entre eux auraient été payés.